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Traditions populaires dans le Nord –Ouest de l’Olténie

Tradition populaire-ensemble de coutumes et des croyances qui assurent la permanence   des groupes sociaux ou nationaux , qui sont transmis de génération en génération par la bouche à oreille , chaque groupe contribuant avec son  caractère spécifique .


           Dans le nord-ouest de l’Olténie se sont  conservés de nombreuses coutumes et traditions populaires , mais la plus importante est Pitaraii avec des masques personnalisés , qui se déroule   à la Veille de Noël .


          Cette coutume  consiste dans le passage des groupes d’enfants accompagnés de leurs parents ou grands-parents ă chaque maison du village d’où ils reçoivent des petits pains et des fruits donnés à la mémoire des morts. Au cours de la procession, un rôle important occupent les «  vieux et les vieilles », en fait des jeunes costumés  ayant des masqués  confectionnés en général des peaux des moutons.

       
         Pour le jour où on va en procession de Pitarai , tout le monde  se prépare en avance. Les mères , les grands-mères  préparent le sac tissu en laine où on met les petits pain et les fruits qu’on reçoit des villageois et qui sont faits un soir avant la Veille de  Noël. La deuxième pièce qui ne doit pas manquer c’est «  colinda », un bâton en bois de noisetier dessiné en noir et blanc, sans lequel on n’a pas le droit de crier : « Allez, allez, nous sommes venus en Pitarai »


Pour les garçons qui portent des masques , les préparations commencent depuis les Pâques quand on  coupe  les agneaux et les peaux sont prises et tannées pour être ensuite transformés en masques pour les « vieux » de Pitarai. .


Les peaux d'agneau et de mouton sont ornés de glands multicolores, des cornes d'animaux , plus ou moins spectaculaires. Outre les masques portés sur la tête , les jeunes sont habillés en costumes anciens .

Le cortège de « vieux et des vieilles » quitte le village et s’en va dès le matin sur une colline  autour du village pour s’habiller sans être vus par d’autres personnes pour qu’ensuite ils ne soient pas reconnus.